Je suis une campeuse au plus profond. J’ai toujours adoré tout à son sujet – l’odeur de la nature, les feux de joie, faire griller des guimauves et les nuits tranquilles. Pour moi, le camp est une expérience magique. En tant que travailleuse sociale dans un camp résidentiel pour plus de six ans, j’ai vu ma juste part de campeurs qui se sont présentés avec toutes sortes de défis et enjeux. De plus, au cours des dernières années, j’ai eu le privilège de travailler dans de nombreux camps facilitant les ateliers et la formation pour le personnel du camp et de l’administration. La préoccupation la plus commune qui est soulevée dans presque tous les camps est la nostalgie de son foyer. La première expérience d’un enfant loin de sa maison peut faire ressortir un certain nombre de réactions et de sentiments qui peuvent influencer leur expérience de camping cet été et peut-être aussi pour les nombreux étés qui suivent.
Tout d’abord, n’oubliez pas que chaque enfant est différent et unique, et que chacun de ces enfants va gérer leurs séparations différemment. Il est NORMAL de se sentir triste et seul en même temps. En fait, c’est mon sentiment que nous envoyons le mauvais message quand nous qualifions cette nostalgie comme « mal du pays », ce n’est PAS une maladie, mais simplement un sentiment de manquer la maison. C’est dans cet esprit que j’ai créé une liste de suggestions pour aider à faire en sorte que la première expérience de votre enfant loin de la maison soit une expérience positive.
À faire avant d’aller au camp:
- Fournir des informations pertinentes au personnel et moniteurs de camp sur les rituels et les habitudes de votre enfant (par exemple, n’aime pas être embrassé, a besoin d’un animal en peluche pour dormir, etc.)
- Envoyez-leur animal en peluche préféré, couverture et photos de famille.
- Dites à votre enfant si vous allez voyager pendant qu’il sera au camp.
- Parler de la grande expérience qu’il va avoir.
- Montrer de l’enthousiasme.
- Visiter le camp lors d’une journée portes ouvertes — il peut s’avérer très utile pour les nouveaux campeurs de voir la « configuration du terrain » avant de descendre de l’autobus la première journée. Cela leur donne un sentiment de familiarité et vous permet également de voir les lieux et les espaces dont ils peuvent parlés dans les lettres qu’ils enverront à la maison.
Pendant que votre enfant est au camp:
- Écrivez des lettres au moins 2 fois par semaine; poser des questions concernant les activités du camp.
- Dites combien vous le manquer — c’est OK de lui faire savoir comment vous vous sentez, il veut le savoir.
- Donnez-lui des nouvelles de ses frères et sœurs, grands-parents, animaux domestiques — dans des limites raisonnables, car si vous lui dites quelque chose de mauvais qui se passe à la maison ce ne servira qu’à augmenter son anxiété. L’information est importante, mais le moins est mieux dépendamment de la situation!
À ne pas faire avant le camp:
- Ne parlez pas du plaisir que VOUS allez avoir pendant son absence – cela ne sert qu’à le rendre nostalgique et de vous manquer ainsi que la maison.
- Ne pas partager l’inquiétude que vous pourriez avoir sur le fait que c’est la première fois qu’il quitte la maison – les enfants réagissent en fonction de vos actions… donc, si vous démontrez que vous êtes préoccupés, inquiets ou anxieux à leur sujet (quoique très normale pour les parents de nouveaux campeurs), vous pouvez par inadvertance leur envoyer le message « je n’ai pas confiance que tu peux gérer l’expérience du camp ». •Ne pas (au moins, essayer de ne pas) « trop » pleurer à l’arrêt d’autobus. Pensez au message que vous souhaitez envoyer. Les enfants s’inquiètent quand ils voient leurs parents bouleversés – est-ce un visage strié de larmes la dernière image que vous voulez qu’il voie de vous quand l’autobus s’éloigne?
- Ne pas traîner trop longtemps à l’arrêt d’autobus (une fois que votre enfant a monté à bord), car il peut créer de l’anxiété à la fois pour vous et votre enfant. Le plus vous vous attarder, plus il peut devenir difficile pour vous. Le camp d’été est la plus belle expérience que vous pouvez offrir à votre enfant —soyez heureux pour eux et PROFITEZ du repos!
Pendant que votre enfant est au camp:
- Ne pas écrire de lettres qui parlent d’activités fabuleuses qu’il manque à la maison — encore une fois, cela peut envoyer un message qu’il manque quelque chose à la maison et voudra être là.
- Ne pas plaisanter que vous allez déménager pendant son absence ou que vous allez faire quelque chose à sa chambre (OUI, les parents l’ont fait à de nombreuses reprises). Il y a une ligne fine entre plaisanter avec votre enfant et le sarcasme. Je me souviens de la première expérience de camp de vacances de ma fille, nous sommes arrivés à l’arrêt d’autobus et je me suis aperçue que j’avais oublié sa carte d’assurance maladie. Quand je l’ai dit au directeur du camp, il la regarda et dit: « Eh bien, je suppose qu’elle ne pourra pas aller au camp ». Naturellement, il plaisantait —cependant, ma fille est immédiatement devenue hystérique persuadée que c’était la vérité. Je lui ai poliment (malgré que j’étais moi-même bouleversée) demandé de « réparer » la situation. Il lui a timidement expliqué qu’il plaisantait et que bien sûr, elle serait en mesure de venir au camp. Parlez d’un départ difficile inutile!
Ces rappels discrets en plus de comprendre les besoins spécifiques de votre enfant se révéleront à améliorer l’expérience estivale de toute la famille.
Corrie Sirota MSW, PSW. Pour prendre rendez-vous avec Corrie, composez le 514-684-9073.